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  • La partie complexe du truc nous a très vite sauté aux yeux: Où qu'on va?

    Le champ des possibles étant ouvert, pas évident de choisir ce qu'on avait envie de visiter (ben oui, tout, vous vous en doutez). Du coup on a fait un grand sondage familial: Les garçons voulaient voir les Etats-Unis, Romu voulait voir les singes de Bornéo, et moi je voulais aller sur l'île de Pâques.

    Comme vous pourrez le constater lorsque j'aurai fini de m'énerver sur "comment insérer une carte interactive avec notre itinéraire", tout le monde a eu gain de cause... Sauf moi! Je verrai les statuettes de l'île de Pâques une autre fois!

    Nous avons quand même ajouté Tahiti (des amis à voir là bas) et la Nouvelle Zélande (petit goût de revienzy depuis la dernière fois!).

    Donc voyons si vous avez bien suivi et si vous êtes aussi forts en géographie que moi....Tadaaaaaa!

    REUNION...... PARIS....... SKI.........DUBAI.........SINGAPOUR......BORNEO....SINGAPOUR

    MELBOURNE......AUCKLAND......CHRISTCHURCH......TAHITI....LOS ANGELES....LAS VEGAS......YELLOWSTONE.....SAN FRANCISCO....LOS ANGELES....PARIS....REUNION!

    Bon avec ça on risque pas de s'ennuyer... Allez nous artrouve, j'ai encore une semaine à bosser, moi, c'est pas le tout!.....

     


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  • Pas évident de préparer un tel périple. On commence par quoi? Au final, on décide de gérer au feeling les différents postes incontournables: budget, réservations, billets d'avion, location de voiture, cned, brevet d'Enzo, vente de la voiture, location saisonnière de la case...

    Dit comme ça, nos vacances prennent un air de bagne... On a pas mal transpiré, hésité, mais tout a fini par s'imbriquer, comme un puzzle. 

    Petit à petit, les choses se décantent, le collège des garçons nous épaule carrément bien (merci M.Mussard et dédicace particulière à Mme Pfeifer!), donc toute la partie pédagogique inhérente au BREVET des collèges qui me stressait pas mal finit par se solutionner, ouf une bonne chose de faite!

    Pour le billet d'avion, il nous est de suite apparu qu'un billet tour du monde serait plus rentable à 5. On a donc choisi Emirates et ses jolies hôtesses raffinées pour nous faire voyager! Le billet nous revient à 2000 euros par adulte, ce qui n'est pas si cher que ça comparé aux 1000 euros du billet d'avion pour Paris... Non non ça ne m'énerve pas...

    Le poste réservation, même si c'est le plus sympa, n'est pas le plus simple: ça ne vous ferait pas un peu flipper, vous, de réserver des locations de voitures, des apparts, des maisons, des nuits d'hôtel, des vols intérieurs, en sachant que 80 fis sur 100 y'a un couac dans le rouage qui vous décale tout (et qu'évidemment rien n'est remboursable ni modifiable, on est joueur ou on ne l'est pas!)

    Moi j'avoue que ça me fait un peu trembler, je sens qu'on va serrer les fesses une paire de fois...!Mais bon, on croit en notre bonne étoile, hein, donc ... qui vivra verra!

    Il reste donc les locations saisonnières de notre case, poste hautement anxiogène lorsqu'on a déjà vécu 6 mois de squatt, de fêtes et de luxure la première fois que nous avons laissé notre maison... Chat échaudé craint l'eau froide, ou chaude, ou tiède, je ne sais plus, mais BREF. Espérons que nos locataires sauront se tenir!

    Bon bon bon... on a fait le tour... Pour vous faire partager nos derniers jours à la Réunion, ils se résument à: on est tous d'une humeur de dogue, Romu se ronge les ongles, les garçons se la coulent douce ce qui nous rend hystériques, la case est en bordel intégral, et on part... demain! TOUT VA BIEN!!


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  • Un énorme casse-tête s'impose rapidement: comment faire rentrer mes robes, mes chaussures à talons, mes produits de fille, dans un minuscule sac à se partager à deux avec ma fille? Je me rends compte que les hommes se posent la même question en version mes tee shirts Volcom, mes jeans stylés, mes Vans...

    Vu l'imminence du départ, on a rapidement tranché dans le vif: exit les robes, les chaussures à talons et les produits de fille, tout le monde remplira son sac selon le même schéma: 2 pantalons, 1 short, 5 tee-shirts, 7 culottes (ouf je peux tenir une semaine), 3 paires de chaussettes, 2 pulls, 1 paire de savates, une trousse de toilette exsangue (pas de gommage, pas de masque peau douce, pas de shampooing qui fait les cheveux doux, pas d'après-shampooing, pas d'huile, pas de crème pour le corps, pas d'antirides spécifique contour des yeux et puis un autre spécifique lèvres, pas de mousse ni de gel qui sent trop bon...parce que tout ça, c'est bien beau, mais c'est lourd! et ça prend de la place!), des jouets pour Cannelle (la miss nous prend une place pas possible, faut prendre Barbie Raiponce, Hippo l'hippopotame, Kevin l'ours en peluche, Sidonie la poupée d'un kilo.... et j'en passe! La ruse est avec moi, je cache subrepticement les indésirables susceptibles de faire grimper la balance de l'aéroport, mais je sens que le drame menace lorsqu'elle se rendra compte que Kevin est resté à la case!), les affaires d'école des garçons, et tout un bric à brac qu'on juge indispensable et qui fait que nos bagages sont pleins à craquer... alors que j'ai rien à me mettre pendant 6 mois!!

    BBBEEEEEUUUUUAAHHHHHHHHHHHH :-((((

    Bon, il nous reste très exactement 1H30 avant de monter dans le taxi qui nous emmènera à l'aéroport, finalement on n'a pas trop mal géré le timing, tout est à peu près calé. J'espère juste que nous n'aurons pas une atroce illumination de dernière minute en se rendant compte que l'on a oublié THE truc qu'il ne fallait surtout pas oublier... Allez on croit en notre bonne étoile, nous lâche pas hein!

    Les bagages...

     


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  • Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir raconter sur un banal voyage avec la compagnie air Austral? Le départ de Gillot a été plutôt normal, mis à part le fait qu'on y a croisé plein de gens connus (salut Mel et Greg, Isa, Ben, Indiana, Clément! Eh ben on s'est tous donné le mot on dirait!) et qu'on (les 5 Schuller) ressemblait à une famille de Roms croulant sous le poids de... Mmmmm.... 12 bagages tous gabarits confondus...

    *Aparté: Comment devenir un hystéro du bagage de cabine? Prenez 9 bagages à main (ordinateurs, sacs à main, valisettes roulantes, pochettes des garçons, sac à dos de la puce, sac à dos de Frede rempli de matos de photo...etc), un Roméo super perché qui a constamment la tête dans les nuages, une Cannelle qui ouvre son sac à dos toutes les 5 minutes pour sortir Barbie Raiponce qui a trop envie de regarder les avions dehors, une Frede qui n'arrive pas à imprimer que la valisette verte est sous sa responsabilité, et un Romu et un Enzo qui tentent de chapeauter le tout pour ne pas créer d'impair. (Faut dire qu'on a un passif catastrophique dans le bagage à main, vu qu'on a déjà oublié un sac avec toutes les affaires de Cannelle quand elle était bébé, sur un banc de l'aéroport... Mais ça c'était AVANT.)

    Avant que nous ne mettions en place le système redoutable de l'hystéro du bagage de cabine: le comptage systématique des pièces, tous les quarts d'heure, histoire de vérifier que Barbie n'est pas restée avec son contenant dans un coin de l'aéroport, ou que je n'ai pas lâchement abandonné la valisette verte en allant aux toilettes.

    Avant que Romu ait l'idée du siècle en plus du comptage: NUMEROTER les pièces de 1 à 9 en collant des bouts de scotch dessus! Ah ah ah je sens que là je vous en bouche un coin, hein qu'il est plein de ressources mon Mac Gyver! ) Fin de l'aparté.*

    On se boit un petit coup tranquillou avant de partir, pas de bol la clim de l'aéroport est en panne, tout le monde est en nage, ce qui augure de folles transgressions olfactives lorsque nous serons serrés comme des sardines en classe éco...

    L'embarquement se fait sans encombres, bon sauf qu'il y a un monde fou, on se demande pourquoi tous ces gens ont choisi le 6 février pour partir de la Réunion, pourtant y'en a plein d'autres des dates qui claquent, je sais pas moi, le 5 février par exemple, ou même le 7? Mais non, le 6 a un succès fou, l'avion est surbondé.

    Cannelle fait très fort: à peine installée dans l'engin, elle arrache sa tablette en cassant le petit bidule qui la retient. Le stewart arrive, je m'excuse platement, il a l'air ennuyé, il va falloir changer de place mais le problème c'est qu'il n'y a plus de place... je le sens mal...

    Heureusement notre sauveur arrive, un coup de tournevis et hop, le bidule est changé, et Cannelle est briefée: interdiction de s'en approcher!

    Bon après, voilà, 11 heures atroces à se retourner dans tous les sens, essayer de dormir, se réveiller avec un torticolis affreux, tes pieds qui doublent de volume, ta fille qui fait des cauchemars, ton fils qui s'écroule sur toi (le grand, tant qu'à faire)... Jusqu'au moment béni où les lumières s'allument, c'est le matin, on est sauvés! Oui mais non... C'est là que le suspens est à son comble...

    Ce con d'avion, au lieu de descendre tranquillou à bon port (Roissy), se met à tressauter, sursauter, hoqueter, ça tangue, ça tombe, ça remonte, on se prend des trous d'air, la piste est carrément décalée (si si je te jure, on la voit dans la TV), ma voisine est blême, y'a plus un bruit dans l'appareil. On a compris qu'on est en train de vivre en direct un de ces épisodes dont raffolent mes garçons (air crash), Cannelle en profite pour vomir, je pense que la moitié des passagers a l'estomac retourné... Jusqu'à ce que l'appareil remette les gaz et reparte dans les airs!

    Le pilote nous explique alors qu'à cause de la tempête (mais de quelle tempête parle-t-il? On est partis avec une dépression à la RUN, me dites pas qu'elle nous a suivis jusqu'à Paris?) on ne pourra pas atterrir à Roissy, mais qu'on va aller à Orly. Consternation générale.

    L'atterrissage à Orly est super chaotique, on n'a jamais été aussi impatients de retrouver le plancher des vaches!.. Cannelle a revomi deux ou trois fois, mais évidemment, changement de dernière minute oblige, rien n'a été prévu pour accueillir notre vol à Orly, nous avons donc patienté une heure dans l'avion à l'arrêt, (histoire qu'une passerelle veuille bien se mettre devant la porte), puis deux heures de plus pour récupérer les bagages qui n'arrivaient pas...

    Bon, en conclusion, un grand bravo au pilote qui a sûrement pris la bonne décision pour sauver nos vies, mais espérons que ces turbulences ne seront que ponctuelles et ne donneront pas le ton de la suite de nos aventures aériennes... sinon, moin mi rest la RUN ek mon zenfan!!


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  • Salut les loulous!

    Ici c'est plutôt le blog des adultes, tu peux retrouver Roméo et lui laisser tous tes commentaires sur son blog à lui, pour ça c'est facile, regarde en bas à droite, dans la rubrique "liens", tu vas voir écrit "Roméo". Clique dessus et te voilà chez lui! Bisous bisous!


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  • Il faut le dire, une petite semaine à Paris en amoureux, c'est la classe... Les enfants sont casés chez pépère et mémère, à nous la belle vie! Musées, restaus, cinoche, boutiques, on va pas se gêner!

    Notre petit appart est nickel: situation idyllique pas loin de la place Pigalle, du métro, de la station de taxis, du Monop, d'un supermarché BIO, des restaus en tous genres, du tatoueur TINTIN, des sex-shops  (saute ce passage si tu as moins de 18 ans)...

    En plus de ça, la tempête qui a dévié notre avion semble s'être calmée, il fait (à peu près) beau, j'entends par là: pas de pluie!

    On peut donc se balader, couverts des pieds à la tête, certes, mais c'est agréable, on a l'impression de faire du sport et d'éliminer les divers plats hivernaux et consistants auxquels nous n'avons pas pu résister depuis notre arrivée: fondue savoyarde, boeuf bourguignon, moules à la crème.... (Je sens que tu commences à tourner de l'oeil si tu es à la Réunion par 40°....!)

    Paris, c'est trop chouette, mais il vaut mieux avoir des sous: à chaque coin de rue y'a un truc in-dis-pen-sable qui te fait de l'oeil! Merci à mes copines chéries de m'avoir fait découvrir la marque ABERCROMBIE (et ses éphèbes torse nus sous leur veste militaire, waouh ça vaut le détour!) j'avoue que la CB a chauffé (en même temps que mes joues... Toujours rapport aux éphèbes torse nu) (Mais oui Romu, toi aussi tu es un éphèbe torse nu).

    En contrepartie, on voit aussi plein de SDF, difficile de rester stoïque...  Chez nous, à part Max (le clochard de St Gilles) et Patrick (celui de St Leu), on est peu confrontés à la misère humaine profonde. Ici, on croise des Max partout, accompagnés de chiens, de chats, d'enfants, d'instruments de musique... Ca nous interpelle à chaque fois, même si on n'est pas dupes, hein, on a vu Capital, nous, on sait très bien que la petite vieille courbée en 2 avec le visage tout caché dans son foulard est en fait un grand Roumain de 18 ans, hé hé, on t'a repéré, toi t'auras rien!

    A Paris, les gens sont moroses (sauf le serveur Mauricien qui nous a identifiés en tant que cousins et qui nous a offert le dessert!), le sourire est en option, je suis la seule qui ait froid aux dents (n'en déplaise à certains!), et environ 99% de la population est habillé en noir.

    7- I love Paris!

     Elle est où la Réunionnaise? 

    En tous cas, ces quelques jours nous font le plus grand bien, avant d'entamer la grande aventure familiale durant laquelle le mot "couple" n'existera plus... Ou si peu...

    Allez, nou artrouve!

     

     

     

     


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  • Voici deux clichés pour nous rappeler que même loin, de petits détails nous rappellent à nos amis !

    Romu

    8- Pour les connaisseurs

    vous prendrez bien un petit Bordeaux

    8- Pour les connaisseurs

    j'ai toujours le mien dans mon sac


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  • Alors là, mon cher lecteur, changement de décor, je t'écris de Serre Chevalier, où nous avons rejoint notre bande de joyeux lurons! Nous sommes donc 12 amis de longue date, enfants compris, dans un grand chalet à Chantemerle.

    Première constatation, et pas des moindres:

    A Serre Chevalier, il y a des tonnes de neige partout. Il faut donc être équipé pour: pneus neige, chaînes, doudounes, après skis, bonnet, écharpes, gants, pantalon de ski, lunettes de ski... Tout ce matériel que, tu t'en doutes, la famille Schuller ne possède pas à l'état naturel, et qui est (pour quasiment toute la liste) à multiplier par 5! $$$$ 

    Dommage collatéral au paragraphe ci-dessus: Quand on vit à la Réunion, on occulte (aisément) certains aspects de la vie: pour sortir, hop, on enfile ses savates et on est prêt. Ici, le temps s'étire... Avant de sortir, (et pire encore si c'est avant de sortir skier!), prévoir environ une à deux heures:

    Check list: 

    • Paire de collants OK
    • Pantalon de ski OK
    • Grosses chaussettes qui grattent OK
    • Tee-shirt OK
    • Polaire OK
    • Echarpe OK
    • Doudoune OK
    • Bonnet OK
    • Merde t'as oublié de faire pipi, on redéfait tout et on repart à zéro!
    • Après-skis OK
    • Bâtons de ski OK
    • Casque de ski OK
    • Gants de ski OK
    • Mouchoirs dans la poche OK
    • Crème solaire OK
    • Sandwichs pour midi OK
    • Sac à dos OK
    • Bouteilles d'eau et goûter OK
    • Passer à la boutique des skis de loc OK
    • Enlever les après-skis en crevant de chaud dans la boutique surchauffée, vu que tu vas pas encore une fois tout redéfaire OK
    • Ouvrir les godasses de ski qui pèsent une tonne pour enfiler tes pieds dedans en ahanant et suant (C'est pas possible, quel est le crétin qui a inventé ces saloperies de chaussures de ski, qui sont juste impossibles à enfiler et qui te donnent l'impression d'avoir 2 enclumes aux pieds?) OK
    • Multiplier cette étape par 2 vu que tu as Cannelle dans les pattes et qu'il faut aussi qu'elle s'habille pour sortir et qu'elle enfile ses enclumes OK
    • Gérer la crise de Cannelle qui n'en peut plus d'être transformée en bonhomme Michelin et qui hurle pour retirer ses moufles, son bonnet, son casque, ses enclumes, sa doudoune, pour courir nue dans la neige OK
    • Marcher ce qui te paraît être 10 km avec tes skis, ceux de ta fille, tes bâtons, ceux de ta fille, tes enclumes, celles de ta fille, les casques, bref t'en peux plus et tu commences grave à péter un boulon mais pourquoi je suis pas en train de me faire dorer la pilule sur la plage de l'Ermitage au lieu de me transformer en déménageur OK
    • Arriver au Club Pious Pious et te débarrasser d'une partie de ton chargement (ta fille) OK
    • Pfiou tu souffles 3 secondes, finalement il fait chaud hein tu commences à être carrément en nage, même, à force de crapahuter OK
    • Allez c'est pas le tout mais maintenant il faut pas rater le rendez-vous avec la prof de ski et le reste de la tribu, faut se dépêcher d'ailleurs parce que c'est dans 5 minutes et t'as pas encore mangé, grimper dans les oeufs et se remettre de ses émotions OK
    • Manger en 5 secondes top chrono, se diriger vers les toilettes (ben oui mine de rien ça fait 2 heures que t'as pas fait pipi) en descendant les escaliers fourbes et sournois avec tes enclumes, enlever ton attirail en prenant mille précautions pour l'éloigner de la cuvette des WC, s'accroupir comme tu peux avec ton pantalon de ski et tes collants qui se mettent en travers, et tes enclumes qui ne t'inspirent pas confiance au niveau équilibre, et enfin, viser correctement histoire de ne pas se retrouver avec du pipi partout, ce qui paraît simple, mais qui, je t'assure, ne l'est pas tant que ça OK
    • Sortir des toilettes avec un air triomphant (j'ai vaincu!) OK
    • Rejoindre tes cops et ta mono OK
    • Et enfin... Pfiou, il était temps! T'éclater sur les pistes, apprendre plein de trucs que t'imaginais même pas possibles, profiter de cette neige trop bonne, du soleil, de tes mômes avec qui tu te tires la bourre, de Romu qui skie comme un Dieu, des copines avec qui tu te marres comme une baleine, vacances j'oublie tout, plus rien à faire du tout, j'm'envoie en l'air, ça c'est super, folie légère j'adoooooore!

    Le ski, tu vois, cher lecteur, nous, on kiffffffffe!

    * les photos viendront dans un prochain post, nous sommes en mode hors connexion...

     

     

     

     


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  • 10 bis- Les photos du ski

    Frede et Romu en mode neige. 

     

    10 bis- Les photos du ski

    Roméo, Juliette (non, c'est pas une vanne Shakespearienne),Clara et Enzo.

    10 bis- Les photos du skiCannelle la championne et son papa Romu.

     

    10 bis- Les photos du ski

    10 bis- Les photos du ski

    Frede, Cannelle, Jeanne et Laetitia.

    10 bis- Les photos du ski

    10 bis- Les photos du ski

    Romu et Kiki.

    10 bis- Les photos du ski

    Dan et les garçons.

    10 bis- Les photos du ski

    Petite pause sandwich!

    10 bis- Les photos du ski

    10 bis- Les photos du ski

    Frede, Valou et Laetitia

    10 bis- Les photos du ski

    Les mamans qui prennent un cours de ski pour se remettre en jambes!

     

    10 bis- Les photos du ski

    10 bis- Les photos du ski

    Enzo, Charlotte la mono et Roméo.

    10 bis- Les photos du ski

     

    10 bis- Les photos du ski


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  • 10 ter- Vous en voulez encore?

    10 ter- Vous en voulez encore?

    10 ter- Vous en voulez encore?

    10 ter- Vous en voulez encore?

    10 ter- Vous en voulez encore?

    10 ter- Vous en voulez encore?....Ben voilà !


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  • Voilà,  cher lecteur nous allons commencer notre séjour a Dubai par un jeu.....

    RECONNAISSEZ VOUS LES PRODUITS SUIVANTS ?

    11- Dubai......Le jeu de la semaine.......

    produit numero 1

     

    11- Dubai......Le jeu de la semaine.......

    produit numero 2

     

    11- Dubai......Le jeu de la semaine.......

    produit numero 3

     

    Bonne chance....

     

     

     

    SOLUTIONS

    11- Dubai......Le jeu de la semaine.......

    11- Dubai......Le jeu de la semaine.......

    11- Dubai......Le jeu de la semaine.......

    La grande gagnante est Domie !!!

    C'est la seule qui nous ait donné en plus la prononciation!

    BRAVO DOMIE!

    (Tu gagnes donc un petit souvenir de Dubai!)


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  • Eh oui cher lecteur, les choses sérieuses commencent! Je te passe l'étape durant laquelle il a fallu refaire intégralement les bagages qui, bien que soigneusement triés à la Réunion, étaient impossibles à trimballer (je vois, ma copine qui me lit, que tu t'inquiètes affreusement de ma capacité à me contenter de 2 jeans et 3 tee shirts étalés sur une durée de 180 jours... Tu as raison, moi aussi je m'inquiète, je regarde déjà d'un mauvais oeil mon sempiternel jean qui commence à être crado... je dois faire preuve de BEAUCOUP d'abnégation.)

    A la gare de TGV de Belfort,  après que Romu a mis son plan à exécution (le numérotage des bagages: y'en a 13), voilà ce que ça donnait:

    12- Escales à Dubai, puis à Singapour

     

    12- Escales à Dubai, puis à Singapour

     

    Je te l'accorde, c'est assez impressionnant, faut être super organisé, chacun a son numéro et on fait le check list au moindre déplacement: Numéro 1? OK!

    Arrivés à Paris, on file se reposer dans un Ibis Budget (trop bon plan, pas cher et sympa), et le lendemain, Tadaaaaa! Direction le magnifique A380 de la compagnie très chic EMIRATES, qui nous emmène à Dubai pour 4 jours...

    Dubai, il faut le dire, c'est le temple de la surconsommation, du bling bling, du gaspillage en tous genres (ben oui, faire une fausse piste de ski en vraie fausse neige avec des pingouins, des remonte-pentes, du bobsleigh, alors que dehors il fait 29°, faut oser!)

    12- Escales à Dubai, puis à Singapour

    On ne résiste pas à aller passer une journée dans le parc aquatique situé au bord de la mer dans cette sorte d'île en forme de palmier (elle aussi complètement artificielle) dans laquelle le luxe de mauvais goût dégouline sous nos yeux ébahis... On en profite pour rouler des pelles aux dauphins et les garçons s'éclatent dans les toboggans à sensations fortes! Romu, lui, en profite pour oublier son pull tout neuf Zadig et Voltaire, j'ai pas fini d'en entendre parler....

    12- Escales à Dubai, puis à Singapour

    12- Escales à Dubai, puis à Singapour

    12- Escales à Dubai, puis à Singapour

    12- Escales à Dubai, puis à Singapour

    Nous sommes restés 4 jours à Dubai et c'est vrai qu'on en a pris plein les yeux!

    A la fin du séjour, rebelote, aéroport, Emirates, tout se déroule selon nos plans, je ne manque pas de m'autocongratuler pour la perfection de mes réservations.intello

    Arrivés à Singapour, on accumule quand même un décalage horaire de 7 heures par rapport à Paris, donc si tu as bien suivi, tu te seras rendu compte qu'en 17 jours on a fait: -3H, +3H, +4H.

    On commence à être raide décalés, on ne sait plus ni quelle heure il est, ni quel jour on est, Cannelle demande toutes les 5 minutes si c'est le jour ou la nuit, on a faim à n'importe quelle heure, puis pas faim aux bonnes heures, et idem pour le sommeil, cool! Romu et moi on se tape des rigolades en plein milieu de la nuit, bien réveillés comme si c'était le matin. En revanche, le matin, bonjour l'horreur pour se lever avant midi. Pfffffffff....Dire que ce n'est que le début de la série jetlag!!

    Bon, j'en étais où moi? Ah oui, on arrive à Singapour vers 22H heure locale (donc en pleine forme et crevant de faim vu que dans notre esprit il est environ 15H, chouette c'est l'heure du goûter!), et nous attendons nos bagages devant le tapis roulant. 

    • 1 bagage OK
    • 2 bagages OK
    • 3 bagages OK

    Tiens, ce carton là, on l'a pas déjà vu tout à l'heure? Hin hin on se tape deux trois petites blagues foireuses, genre: trop drôle d'être presque les derniers à attendre nos 2 dernières valises, hu hu t'imagines la bonne blague si ils ont perdu nos bagages, tiens, mate le carton, shui presque sûr que c'est encore lui qui nous nargue!

    Ben oui, ces cons de meilleure compagnie au monde nous ont fait l'affront de laisser 2 de nos bagages à Dubai, et comme les emmerdes arrivent par paquets, on est les 2 derniers à s'en être rendu compte alors que les 300 passagers avant nous font déjà la queue au comptoir pour remplir leur papier de réclamation...!

    2 heures plus tard, éreintés, on sort de là amputés du sac à dos de Roméo et de la valise contenant ma trousse de toilette et tous les cours de CNED des enfants. (oui, mon cher lecteur, compatis, me voici en plus sans ma brosse à dents, ni mon déo, ni mon unique crème de jour!! cry

    On ne récupèrera tout cela que 2 jours plus tard... (J'ai quand même pu me brosser les dents).

    Je commence à me dire qu'entre la tempête à Paris et les bagages paumés, on est suivis par une sorte de scoumoune aérienne, qui j'espère n'augure pas une catastrophe imminente... (demain départ pour 3 semaines à Bornéo) Priez pour nous!

    12- Escale à Dubai, puis à Singapour

    12- Escale à Dubai, puis à Singapour

    12- Escale à Dubai, puis à Singapour

    12- Escale à Dubai, puis à Singapour

    12- Escale à Dubai, puis à Singapour

     

     


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  • Aaaaah Bornéo, rien que le nom, je sais pas toi, cher lecteur, mais nous, ça nous file des frissons d'aventure, la jungle, la nature, on est bien décidés à vivre comme une tribu malaise durant une bonne quinzaine de jours!

    Bonne nouvelle, notre avion low cost qui nous conduit de Singapour à Kuching par la compagnie Air Asia ne fait pas de facéties: à l'heure, digérant et recrachant nos bagages comme un bon samaritain, ne nous offrant ni soubresauts ni atterrissage à la Mac Gyver, bref, un vol parfait!

    Les good news s'enchaînent, on a le power: notre taxi réservé depuis la Réunion (ô miracle) est là avec sa petite pancarte Schuller, j'avoue que de prime abord j'y croyais pas! Bon, il pleut, certes, mais on est à Bornéo, hein... Donc fallait s'y attendre, à Bornéo, il pleut souvent!

    Le taxi nous emmène à notre destination, nommée le MERDEKA PALACE HOTEL *****, oui, je sais, rien qu'au nom et au nombre de ********, on semble loin du mode de vie des tribus malaises, mais promis on va s'y mettre, là on a besoin de se reposer, pour se remettre de cette saloperie de décalage horaire qui nous fusille notre organisme!

    On entre donc dans le hall du Merdeka Palace Hotel *****, et l'ambiance des lieux nous saute à la gorge! Oh pirée, on est tombés dans l'antre du CLUEDO, mais où a été assassiné le Docteur Lenoir?..... A suivre.....


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  • Allez cher lecteur, on te propose de faire un peu travailler tes méninges. Tu vois, je te l'avais dit, que le Merdeka avait été le théâtre d'un crime atroce...

    • Mais QUI a assassiné le docteur Lenoir?
    • OU le crime a-t-il eu lieu et à quelle heure?
    • QUELLE est l'arme du crime?

    Nous allons donc te proposer plusieurs lieux du crime, personnages, et armes, et tu devras faire jouer ta perspicacité (en même temps que tu auras le temps de nous envier à mort pour avoir dormi 2 nuits sans fantômes dans ce lieu exotique et luxueux, "glauque" disent les garçons) pour répondre aux 3 questions ci-dessus.

    Une petite mise en bouche, tout d'abord, avec la façade du Merdeka, qui fut très certainement très fastueuse il y a ... 50 ans? 100 ans?, mais qui a été un peu oubliée depuis: (seul avantage, elle surplombe toute la ville, ce qui fait que nous savons où est notre hôtel, où que nous soyons à Kuching!)

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

     

    Maintenant, à toi de jouer, voici tous les personnages, lieux, armes! 

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

    L'homme en noir?

     

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

    Dans le bureau?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

     Avec le chandelier?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

     La femme en jaune peut-être?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

     Que penses-tu de l'ascenseur?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

     

    Ou la suite 1607?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

    La télé à tube cathodique a-t-elle flingué Docteur Lenoir?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

    La dame en blanc est-elle coupable?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

    Le balcon comme lieu du crime, ça t'inspire?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

    Ou préfères-tu le parvis de l'hôtel?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

    Le couteau suisse qui est posé sur la méga table de nuit interactive qui éteint les lumières, met la clim, la TV et le do not disturb?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

    Monsieur Olive, sous ses airs innocents?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

    La réception a-t-elle été le théâtre d'une boucherie?

    14- CLUEDO AU MERDEKA PALACE HOTEL *****

    A moins que ce ne soit dans ce cosy petit salon?

    Alors, as-tu trouvé qui, où, quand et avec quoi? intello


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  • Cher lecteur, il est temps de te rassurer: non, Kuching ne se résume pas au Merdeka Palace Hotel *********************! (je sens ton soupir de soulagement)

    Kuching est une jolie et tranquille petite ville du Sarawak, bordée par la rivière du même nom, les gens y sont souriants et très gentils, ce qui change de Singapour où nous avions trouvé tout le monde énervé et peu avenant. Donc là, on profite de nos deux jours pour flâner, se balader sur le front de mer, aller manger au Saint James Cook...

    Petit aparté: c'est dingue comme la nourriture est peu chère, Christelle, si tu me lis, je me suis fait une assiette de poulet citronnelle bambou (tu sais, mon plat préféré chez Pailin) pour à peine 3 euros! Le seul truc qui nous plombe notre budget bouffe, c'est l'apéro :-)

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    Nous avons joué nos touristes en faisant une croisière sur la rivière, ce qui était très sympa vu qu'on a sillonné toute la ville et pu voir différents paysages allant de la super mosquée château des mille et une nuits aux bidonvilles sur pilotis avec sacs poubelles intégrés, en passant par de typiques petits bateaux de pêcheurs en bois.

    15- Toujours Kuching (Borneo)

     

    15- Toujours Kuching (Borneo)

     

     

    (Tu auras les photos un peu plus tard vu que notre connexion est très très juste, pas moyen d'insérer une image!)  C'est bon, on a trouve un cybercafe au clavier qwerty sans accent! Au passage, laisse moi te dire qu' il faut un certain courage pour tenir ce blog a jour depuis Borneo, vu que la redaction d'un article accompagne de photos nous prend au bas mot 3 heures, dont une d'enervement et de grossieretes en continu Diiiii Djioooouuuuuuuu &*^%$#@$^&*

    Cannelle en profite pour se faire un copain sur le bateau, avec qui elle communique sans parler, c'est trop marrant!

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    Second aparté: Cannelle est ici la nouvelle Kate Moss, préparez vos objectifs! Il ne se passe pas un jour sans qu'un autochtone nous demande s'il peut la photographier! Eh! Oh! Les touristes qui doivent prendre des photos des asiatiques exotiques, c'est nous hein! C'est quoi ce binz!

    15- Toujours Kuching (Borneo)

     

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    Bon, tout bien reflechi, ils ont plutot bon gout, les malaisiens, elle est belle notre doudou!

     

    Après ces deux jours tranquilles à Kuching, nous nous préparons pour affronter la vraie vie des tribus malaysiennes, puisque nous enchaînons sur une maisonnette perchée dans les arbres au Permai Rainforest, puis 3 jours au Parc Bako!

    Au Permai rainforest, c'est l'aventure Robin Hood: on accede a nos chambres en grimpant 8 metres au-dessus du sol (revers de la medaille, les 60 kgs de bagages eux aussi vont grimper a 8m au dessus du sol... T'as le visuel?). Cerise sur le gateau, on est en bord de mer (de Chine) avec vue imprenable. Pruneau sur la foret noire (quelle bonne blague), de ravissants petits singes appeles silver leaf nous accueillent sur notre balcon, il ne nous en faut pas plus pour nous sentir par-fai-te-ment detendus...

    Romu se prend illico pour Tarzan et va se commander une biere!

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    Il est pas beau notre petit loft dans les arbres?

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    A deux pas de la, une petite piscine naturelle tient lieu de thermes, elle est froide, contrairement a la mer qui avoisine les 30 degres...

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    Remarquons au passage l'air ahuri de notre fils aine...

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    La doudou en seance de lecture!

    15- Toujours Kuching (Borneo)

    Notre petit restaurant local, cache dans la foret...

    15- Toujours Kuching (Borneo)

     

    On serait bien restes une semaine entiere dans ce lieu parfait, mais on a malgre tout bien profite de nos 4 journees, mer, piscine dans les rochers, randonnee dans la jungle, baignade sous les cascades...

    Autre ambiance que le Merdeka ****************************************!!

    Pour les intellectuels nuls en geographie (ce qui n'est bien sur pas mon cas, hein maman?), une petite carte google pour situer le naffere.

    https://maps.google.fr/maps?q=Kuching+Sarawak+Malaysia&hl=en&sll=46.75984,1.738281&sspn=10.432711,23.269043&oq=kuching&hnear=Kuching,+Sarawak,+Malaysia&t=m&z=10


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  • Avec mon homme des bois, on décide de se faire un petit plaisir: une heure de massage pour la modique somme de 20 euros. Nous voici donc au comptoir, soupesant les différents programmes (massage thai, malaisien, aromathérapie, massage aux pierres chaudes, épaules/tête, ...)

    L'hôtesse d'accueil semble nous dire (dans un mélange d'anglais et de malais) que le massage thai est strong, alors que l'aromathérapie est plus doux. Va pour l'aromathérapie!

    Comble de la chance, on nous installe tous les 2 dans la même pièce! Nous avons chacun notre masseuse, la mienne est plus jeune que celle de Romu (gnarf gnarf).

    Allez, zou, sur le ventre, la tête dans le trou (faut pas être claustro, d'ailleurs, car l'impression d'étouffer peut te gagner si tu n'as pas un minimum de self control. Respire, Frede, respire.), et c'est parti pour une heure de re-la-xa-tion!

    L'entrée en matière me comble de bonheur: de doux effleurements pour tâter le terrain sans doute, et voir si mon corps est réceptif. L'engourdissement me gagne déjà. Hélas, pas le temps de roupiller, ma douce masseuse a sorti l'artillerie lourde, et se met à me pétrir le cou et tous ces horribles noeuds et tendons qui semblent tout à coup jaillir de nulle part et me faire un mal de chien. Au secoooooours! On nous a collé le massage Thai au lieu du paisible massage aux huiles! Remboursez-moi!!!

    Du côté de Romu, j'entends des bruits peu catholiques, on dirait qu'il subit une séance de sado masochisme avec maîtresse Claudia, ça tape, ça secoue, je sens que lui aussi serre les dents dans son trou, ouf je ne suis pas seule à souffrir!

    La torture continue, je m'accroche en me disant qu'au final, je tirerai forcément un bénéfice de tout ce dénouage de tensions (je pense au passage que si j'ai autant de tensions pendant 6 mois de vacances, j'imagine qu' après 8 semaines de taf, mes tendons doivent former des dread locks...) 

    Tiens, d'ailleurs, voilà qu'elle passe au dos. Là dedans aussi se jouent forcément des forces antagonistes, qu'elle s'applique à calmer avec ses coudes et de tout son poids. Je crois qu'elle n'a pas remarqué que je suis petite et fine, elle pense que sous ma serviette se cache Ramon le camionneur, vu que j'ai le souffle coupé sous chacun de ses passages.

    Même dans les jambes y'a des trucs insoupçonnés qui font mal, particulièrement dans le mollet gauche. En plus cette sadique passe et repasse là où ça tue, histoire de bien me dégoûter. Heureusement, chez Romu, les claques continuent, ce qui me remet du baume au coeur. C'est bien de souffrir de concert.

    Après avoir bien maltraité chaque centimètre carré de mon entrelacs de tendons, nerfs, noeuds, elle se fait quand même pardonner avec un petit massage du visage, qui, lui, n'est pas douloureux (quoi que... L'enfonçage d'index dans les tempes n'est pas ce qu'on fait de mieux au niveau douceur). 

    J'entends que la bourreau de Romu a un petit rire gêné et Romu rigole lui aussi. QUOI? Il n'est pas en train de crier sa maman? Il RIGOLE??? 

    Vivement le débriefing pour qu'on cause de nos impressions...

    Le massage s'arrête de manière abrupte, les filles nous tendent un papier en nous disant "Tis, Tis". Je signe le papier, mais ça n'a pas l'air d'être ça. Elles répètent Tis Tis! On se regarde comme des couillons, que veulent elles bon sang? Puis l'une d'elle finit par écrire "TIPS", ce qui signifie pourboire, ah d'accoooooord!

    Décidément, tout est différent de chez nous, hein les filles, je nous vois bien arriver au Palm pour un massage, nous faire défoncer pendant une heure pour qu'à la fin on nous tende la main en nous criant "pourboire, pourboire"! Ah ah ah!!!

    Bon, elles l'ont quand même eu, leur pourboire, car mine de rien on était un peu en lévitation quand on est sortis, et je suis presque sûre que la nuit qui nous attend va être longue et reposante...!

     


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  • Je profite d'une éclaircie dans la connexion web pour te faire part, cher lecteur, de la suite de nos aventures...

    Après ce petit coin de paradis que fut notre cabane dans les arbres au Permai Rainforest, la barre est haute! Nous enchaînons donc sur un autre endroit incontournable de Bornéo, toujours dans l'état du Sarawak, nommé le parc de Bako. Notre guide pour l'occasion, Mel, réservé par le biais de "Bornéo à la carte" (à recommander), nous emmène à l'embarcadère.

    Pour y aller, y'a pas 36 solutions, il faut emprunter une sorte de barquasse avec un moteur, qui nous emmènera de l'autre côté de la péninsule, vers notre destination. Vu la taille de l'embarcation et celle de nos 13 bagages, heu, comment dire, on fait carrément tache dans le décor (les autres n'ont qu'un mini sac à dos)!! Attention les Schuller débarquent en force!!

    On se case tous dans le bateau, on enfile les gilets de sauvetage, et c'est parti pour 20 minutes de trajet à fond les ballons, option j'en prends plein la tronche à cause de la mer agitée!

    17- Bornéo: le Parc Bako

    Cannelle est morte de rire, une future Maud Fontenoy celle-ci!

    On arrive, trempés des pieds à la tête, et il faut virer ses chaussures car le stop se fait dans l'eau! Encore une fois nos 80 kgs de bagages, eux aussi, se transvasent du bateau à la terre ferme via les pieds dans l'eau, on ricane que c'est épique, cette arrivée. Tellement épique d'ailleurs que la valise orange n'est pas partie avec nous! Heureusement que Mel est notre Huggy les bons tuyaux, en deux coups de cuillère à pot la valise nous rejoint. (Ouf). 

    Les nasiques nous accueillent. Quoi? Tu ne connais pas les nasiques? Ces grosses peluches avec un énorme nez tout mou, qui ont des tronches pas possibles, genre marionnettes des Muppet Show?

    Allez on y va pour une petite galerie de portraits (toute ressemblance avec des personnages connus est fortuite et involontaire) ...

    17- Bornéo: le Parc Bako

     

    17- Bornéo: le Parc Bako

    17- Bornéo: le Parc Bako

    17- Bornéo: le Parc Bako

    Comme tu peux le constater, les femelles ont un appendice nasal un peu plus discret que les mâles, et ils ont tous dans le regard un je-ne-sais-quoi de terriblement humain qui les rend terriblement attachants...

    A Bako, il y a aussi plein de phacochères, enfin ça c'est le nom que leur donne Cannelle, car en réalité ce sont des sangliers. Ils se promènent près des gens comme les chiens errants de la Réunion, et leurs yeux doivent manquer de discernement car ils ont essayé, à tour de rôle, de bouffer lorsqu'on passait près d'eux:

    • ma valise orange
    • un sac en plastique
    • le short rouge de Roméo (ou alors Roméo tout court, va savoir ce qui s'est passé dans les connexions neuronales de l'attaquant)

    Ensuite, l'un d'eux, un peu plus téméraires et couillon que les autres, s'est aussi rué sur les poupées de ma fille qui traînaient par terre devant notre chambre, je n'ai eu que le temps de le courser (les jambes des barbies sortant de part et d'autre de sa moustache, arrrgghhh vision d'horreur) avant qu'il ne les lâche et attrape dans sa fuite une vieille brosse à dents... qu'il a mangée...!

    Nous avons donc catalogué les sangliers de Bako dans les animaux les plus crétins de la planète (n'empêche qu'ils aiment se faire gratouiller le dos).

    17- Bornéo: le Parc Bako

     

    Nous prenons possession de nos chambres (deux simples dortoirs mais propres) et Mel nous emmène en randonnée dans la mangrove puis la jungle. C'est super beau, il fait une chaleur épouvantable (taux d'humidité avoisinant les 90 % malgré le soleil).

    La puce marche comme une grande et escalade les racines, on croise encore des nasiques assis dans les arbres, mais aussi des serpents, des macaques, d'énormes fleurs carnivores, un flying lemur (un lémurien volant, ça ne s'invente pas!!)

    17- Bornéo: le Parc Bako

    17- Bornéo: le Parc Bako

    17- Bornéo: le Parc Bako

    17- Bornéo: le Parc Bako

     

    17- Bornéo: le Parc Bako

     

    17- Bornéo: le Parc Bako

    17- Bornéo: le Parc Bako

    17- Bornéo: le Parc Bako

     

    17- Bornéo: le Parc Bako

    17- Bornéo: le Parc Bako

    A la fin de la randonnée, nous arrivons dans une crique, la baignade est salvatrice mais nous rafraîchit à peine!

    17- Bornéo: le Parc Bako

    Les garçons se transforment en grands aventuriers, Mel leur apprend à trouver des morceaux de palissandre pour y sculpter des oeuvres d'art, évidemment cela devient le hobby du séjour...Quant à Romu, il apprend à tailler son couteau suisse sur les rochers, ça envoie du lourd là...

    17- Bornéo: le Parc Bako

     

    17- Bornéo: le Parc Bako

     

    17- Bornéo: le Parc Bako

     

    On se fait aussi des night walk, durant lesquelles les bruits de la jungle prennent toute leur ampleur! Les animaux nocturnes s'en donnent à coeur joie, Mel nous montre plein de choses qu'on aurait zappées si nous avions été tous seuls.

    La marche en pleine nuit, c'est génial, mais pour qui a une imagination fertile (par exemple, moi), ça peut devenir un peu flippant. T'es là, en dernier dans la file, derrière le guide et tes enfants, et derrière toi c'est le noir total et tout plein de sons, de frôlements, de bruissements... Alors là tu imagines 5 secondes (de trop) que Jason avec son masque de l'enfer et son coupe coupe va surgir des entrailles de la nuit et t'égorger....

    17- Bornéo: le Parc Bako

     

    Parce que tout le monde le sait, les gens très gais et heureux d'être ensemble, qui ont la super mauvaise idée de sortir en pleine nuit pour prendre l'air dans la forêt jouxtant la maison de campagne isolée, alors que le spectateur lui gueule depuis son canapé "Mais n'y allez paaaaaaaaaas! Mais i sont trop cons d'aller se promener dans la forêt en pleine nuiiiiiit! Je le ferai jamaaaaaaais!" (mais là t'y es) finissent TOUJOURS par se faire trucider!

    Bon on en est quand même sortis vivants, mais je pense que c'est un coup de chance.


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  • Je suis tombée amoureuse de ces dessins graphiques et éphémères que les crabes laissent sur le sable tous les matins...

    De parfaites petites boules de sable en étoile... Certaines ne sont pas plus grosses qu'un millimètre! J'adooooore!

    18- Un peu d'art...

    18- Un peu d'art...

    18- Un peu d'art...

    18- Un peu d'art...

     

    18- Un peu d'art...


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  • Il est temps pour nous de quitter l'état du Sarawak pour nous rendre à l'est de Bornéo, dans l'état du Sabah. Nous prenons donc de nouveau notre vol Air Asia, avec quand même, avouons-le, un zeste d'appréhension, vu que l'on vient d'apprendre ce que l'on pensait être le crash du vol Malaysia Airlines (et que je me revois très bien, lors des réservations, hésiter entre la compagnie Air Asia et Malaysia Airlines...).

    Tous les Malaisiens sont tournés vers les informations, les journaux ne parlent que de ça, bref. Sillonner Bornéo en avion était une grande idée pour économiser du temps, mais nous montons dans l'appareil tendus comme des strings! 

    Nous arrivons à Kota Kinabalu, la plus grande ville du Sabah, et allons nous promener pour découvrir les lieux.

    19- Direction le Sarawak

    19- Direction le Sarawak

    Notre petit hôtel à Kota Kinabalu (Kay Kay pour les intimes (KK))

    C'est sympa mais il y règne une ambiance un peu plus noire qu'à Kuching: sur le front de mer, des bandes de jeunes désoeuvrés boivent dans des bouteilles cachées par des sacs plastique, des petites filles font la manche auprès des touristes... Bof bof...

    On se pose dans une sorte de petit marché en bord de mer, dans lequel se côtoient une foule de stands de poissons, crabes, langoustes, tous plus appétissants les uns que les autres! On en choisit un, et là c'est top! Il suffit de commander ce que l'on veut manger en version crue (nous, on choisit des coquillages, des langoustines, du poisson, des calamars) et ensuite le vendeur te propose plusieurs options de cuisson (frit, au barbecue...) et il t'apporte  ton plat accompagné de riz. On mange avec les doigts, on se régale, on s'en met partout, et on fait connaissance avec la sauce de la mort, qui hélas pour nous nous accompagnera tout au long du séjour, jusqu'au buffet du petit déjeuner: j'ai nommé la sauce au poisson pourri, ou au hareng faisandé, va savoir!

    Bref le truc immangeable pour nous autres pauvres occidentaux, mais qui se retrouve à toutes les sauces :-) ici.

    19- Direction le Sarawak

    19- Direction le Sarawak

    Après Kota Kinabalu, on ne s'en lasse pas, on saute à nouveau dans un avion Air Asia qui nous emmènera à Sandakan. Les aéroports rétrécissent au fur et à mesure de notre avancée, celui de Sandakan tient dans un mouchoir de poche, bien que des travaux soient prévus et aient démarré...

    Nous passons quelques jours au Nipah Lodge,

    19- Direction le Sarawak

    19- Direction le Sarawak

    qui se trouve tout près de Labuk Bay; et à Labuk Bay, il y a (au milieu des champs de palmiers à huile) encore un peu de jungle préservée, dans laquelle s'ébrouent des familles entières de nasiques que nous allons voir de très près, vu que les hommes ont installé des plate-formes de nourrissage! C'est l'occasion d'admirer les yeux dans les yeux (et le nez dans le nez) ces majestueux singes qui se donnent en spectacle...

    19- Direction le Sarawak

    19- Direction le Sarawak

    Un gros mâle dominant, très fier de ses attributs...lol

    19- Direction le Sarawak

    19- Direction le Sarawak

    19- Direction le Sarawak

    Famille nasique au complet, où est le gros mâle dominant?

    A Labuk Bay, il y a aussi plein de petits silver leaf qui viennent manger de grands haricots et faire le show devant les gens! Ils sont super mignons, on en prendrait bien un dans nos valises. 

    19- Direction le Sarawak

    19- Direction le Sarawak

    19- Direction le Sarawak

    19- Direction le Sarawak

    ATTENTION INTERDIT DE TOUCHER LES ANIMAUX!

    19- Direction le Sarawak

    19- Direction le Sarawak

    CONCLUSION: LES SILVER LEAF NE SAVENT PAS LIRE!


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  • C'est quand même pour eux que nous sommes venus à Bornéo...! Alors, cher lecteur, imagine notre état d'excitation lorsque nous arrivons à Sepilok, qui est un centre de réhabilitation des orang-outans, récupérés orphelins dans les plantations de palmiers à huile (la mère ayant été tuée, ou braconnée).

    Ces petits orphelins sont donc récupérés par quelques personnes concernées, et emmenés à la nurserie du Sepilok réhabilitation center, dans laquelle les soigneurs leur font l'école des orang-outans: ils apprennent à grimper aux arbres, à chercher des fruits, à se comporter comme des grands, pour qu'ensuite, ils soient mis en contact avec leurs aînés qui se chargeront de parfaire leur éducation.

    Lorsqu'ils sont assez autonomes, ils vont dans la forêt avec leurs congénères, et c'est dans cette forêt que 2 plate-formes de feeding sont installées, sur lesquelles les soigneurs entreposent des fruits, et sur lesquelles, s'ils le veulent, ces grands singes majestueux viennent se laisser observer en train de se nourrir.

    Inutile de te dire que lorsque tu vois se pointer un long bras roux, t'as les poils de tes bras qui se hérissent, surtout quand tu sais combien ils se font rares...à cause de l'huile de palme... je vais vous emm...avec ça pendant un petit bout de temps...!

    Allez, séquence émotion...

    20- Rencontre avec les orang-outans

    Il y a des cordes, mais ce n'est pas un zoo: ils vivent en totale liberté, et viennent, ou pas, sur la plate-forme.

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    C'est la bagarre entre les orang-outans et les macaques!

    Comme toujours, à Sepilok, on est logés comme des rois pour un prix plus que correct... Les photos parlent d'elles-même:

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    La vue depuis notre fenêtre...

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    Les garçons se font aussi un "petit" trip sur la rivière Kinabatangan, avec un personnage local haut en couleurs, Monsieur Aji! 

    Avec Monsieur Aji, il y a une grande place pour l'imprévu, vu que nous avions réservé une petite remontée de rivière d'environ 3 heures, et qu'en fait ils sont partis durant 11 heures. Prenez donc une personne à l'imagination débordante (moi, par exemple), qui attend le retour des guerriers vers 17 heures, et qui, comme soeur Anne, ne voit rien venir... Les pires scénarios se sont immiscés dans mon esprit: enlèvement dans la brousse malaisienne, accident dans la voiture de Monsieur Aji, kidnapping de mes enfants et demande de rançon, arrachage de membres de mes très chers par un énorme crocodile des rivières... Tout y est passé...!

    Finalement, Monsieur Aji avait juste transformé la petite croisière en périple: 150 km de voiture à l'aller, le même au retour, 5H sur l'eau... Bien sûr sans m'en informer au préalable.

    20- Rencontre avec les orang-outans

    20- Rencontre avec les orang-outans

    Monsieur Aji et sa voiture tunée!

    Pour clore ce post, si on ne devait mettre qu'une photo, ce serait celle-ci, qui illustre l'espoir d'un monde meilleur pour les orang-outans de Malaisie:

    20- Rencontre avec les orang-outans

    Quand même, entre un pot de Nutella et ces animaux magnifiques... Y'a pas photo!!


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  • Veuillez excuser ce petit intermède publicitaire, dans lequel nous tenons à remercier nos sponsors...

    LE BORNEO POST QUI A SUIVI TOUTES NOS AVENTURES...

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    MONSIEUR REYNAL QUI A PARTICIPE A L'ACHAT DU MATERIEL DE TOURNAGE...

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    MERCI A TOUS NOS SPONSORS!

     


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  • Excuse-moi, cher lecteur, pour ce silence indépendant de notre volonté... En effet, nous qui pensions, en quittant Bornéo, retrouver un semblant de connexion wifi correcte, eh ben on s'est mis le doigt dans l'oeil!

    En Nouvelle-Zélande, pas plus de connexion qu'à Bornéo!!

    Alors dès que l'on peut, on met notre blog à jour pour vous tenir au courant de la suite des aventures...

    Nous nous étions donc quittés à Bornéo, où nous savions qu'une longue épopée nous attendait avant de rejoindre Christchurch, dans l'île du Sud de la NZ. 

    5 compagnies aériennes, 5 tronçons, et 5 fois plus de chances de disparaître dans la nature à bord de nos airbus low cost... Le fantôme du vol MH 370 refuse de nous lâcher les baskets, rien à faire, on n'est pas détendus à 100%...

    22- Welcome in New Zealand!

    Une nuit à Christchurch pour recharger les batteries, et on se lève au aurores (vive les vacances) pour attraper le Tranzalpine, qui est un train qui traverse l'île d'ouest en est, en passant par l'un des plus beaux paysages du monde. 

    22- Welcome in New Zealand!

    Les wagons sont très lumineux, car vitrés de haut en bas pour que les passagers puissent profiter du panorama. Bien vu! Il y a aussi des wagons ouverts, pour pouvoir prendre des photos sans les vitres! La traversée durera 4 heures et nous emmènera à Greymouth, de l'autre côté de l'île. 

    22- Welcome in New Zealand!

    En effet les paysages qui s'enchaînent sont fabuleux. Des chaînes montagneuses, des pâturages, des vaches très poilues qu'Enzo appelle des yacks, des moutons, des ponts, des falaises, des rivières bleu azur qui sillonnent au fond de la vallée, et pour couronner le tout, le soleil et le ciel immaculé sont de la partie. 

    Seul hic, pas facile de prendre des photos correctes alors que le train avance à vive allure, et que les Chinois envahissent le wagon ouvert.

    Aparté sur les Chinois ON:

    Cette espèce humaine très particulière a décidément des codes de conduite effarants. Non contents de décimer la planète, de flinguer les rhinos et les requins pour augmenter leur vigueur sexuelle, de polluer leurs rivières, non mais on croit rêver, ces individus qui ont le don d'ubiquité (on les retrouve à Paris, à Singapour, à Bornéo, dans le train de Greymouth, à droite, à gauche, devant, derrière....) sont en plus HYPER IMPOLIS!!

    Et vas-y que je te pousse, que je te passe devant, que je laisse hurler mes gamins jusqu'à 3H du mat dans les couloirs de l'hôtel (Oui, c'est du vécu), que je me mets devant toi pour mettre ma valise avant la tienne à l'aéroport, que je t'empêche de prendre des photos dans le train parce que je me mets en grappe avec mes congénères aux meilleures places, que je touche les singes pour faire la photo alors qu'on vient de me l'interdire, et j'en passe... ! Romu devient fou à chaque fois que l'ombre d'un Chinois se profile, et nous apprenons assez vite (ben oui, c'est la loi de la jungle) à passer devant celui qui veut nous passer devant, et à mettre notre valise par-dessus celle qu'on nous a mise avant la nôtre. C'est clair? Les Chinois, non mais allô quoi!

    Aparté sur les Chinois OFF.

    22- Welcome in New Zealand!

    22- Welcome in New Zealand!

    22- Welcome in New Zealand!

    22- Welcome in New Zealand!

    Quand on arrive à Greymouth, on est tout de suite charmés par l'ambiance "à l'australienne", on se remémore nos 6 mois d'il y a 3 ans, qui, fait étrange, nous paraissent tout proches, comme si on était simplement en train de continuer notre trip en Australie! 

    On renoue aussi avec plaisir avec l'accent traînant (qu'au final on comprend mieux que l'english malaisien), trop bien on a l'impression d'être bilingues et de tout comprendre! (bon, cette impression ne durera pas, Romu étant le spécialiste incontesté des contresens linguistiques, il me colle le doute à chaque dialogue, en comprenant parfaitement l'inverse de ce que moi j'ai compris... Très pénible...)

    On se tape des kilomètres de marche avant d'arriver à notre motel (j'ai pas prévu qu'on est dimanche et que Greymouth s'apparente quand même à... disons Couille en Herbe sur Garonne (celle-là, Romu me l'a soufflée), donc au point de vue taxis, bus, métro, RER, vélib, on oublie quoi.)

    Heureusement que j'ai pensé à laisser nos 80 kgs de bagages à l'hôtel précédent, pour ne prendre que 2 ou 3 petits sacs, détail que je ne cesse de répéter fièrement quand tout le monde commence à péter un plomb au bout de 3 km...

    Mais bon, au final, à Greymouth, y'a une belle plage de galets!

    22- Welcome in New Zealand!

    Et une super baignoire à bulles!

    22- Welcome in New Zealand!

    Bref: LE BONHEUR!!

     

     


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  • Bon vite vite vite la suite, avant que nous perdions à nouveau le contact pour quelques jours de pampa!

    Avec mon homme, on s'est dit, que quittes à être dans cette île perdue qu'est la Nouvelle Zélande, autant y aller à fond: 

    Nous avons donc repéré un petit cottage, paumé au fin fond de la Péninsule du Nord, pas très loin (enfin, en km, car en temps, c'est une autre histoire) de Collingwood.

    Sur le site web, c'était bien écrit en toutes lettres que nous serions à une heure de toute vie humaine, et qu'il fallait donc prévoir les 4 jours à passer là bas en conséquence. Nous voici à élaborer des menus, faire des listes, et renouer avec plaisir avec ce qui est une corvée chez nous: aller au supermarché et se cogner les courses!

    Ici, tout a un air d'exotisme, le rayon yaourts creamy nous transcende, on reste pantois devant les viandes organic (=Bio) (faut dire qu'ici les bestiaux évoluent en totale liberté), et les pure butter (petits biscuits à se damner) nous font de l'oeil en nous rappelant les orgies qu'on se faisait en Australie! Ah, décidément, on est bien ici!!

    Bon, le cottage du bout du monde est quand même à 8H de route, qu'on devra parcourir avec Micheline, notre RAV 4 de location chez JUCY, qui est une "old grand ma" vu qu'elle accuse 245 000km au compteur (et c'est une essence!) Quand on a découvert l'engin du siècle dernier, j'avoue qu'on a eu un petit passage à vide, pas de MP3, pas de radio, une clim poussive... Mais bon, elle a un grand coffre qui accueille facilement nos bagages, et elle est 4 roues motrices, donc on ne fait pas les fines bouches et on l'adopte!

    La fin du trajet est épique: 1H de route en gravier, qui sillonne à travers des bras de mer, c'est carrément splendide, et du coup on ne voit pas le temps passer!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    On arrive à 19H dans notre charmant petit cottage, (nout caz koué!) nous sommes accueillis par la propriétaire, qui tient un lodge 5********************* un peu plus haut. 

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    Un petit aperçu du lodge où on n'est pas :-) Je sais pas combien ça coûte mais je crois que c'est l'un des plus beaux endroits qu'on n'ait jamais vus...En cette période il est vide, la proprio nous le fait donc visiter!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    Tous les matins elle part faire ses courses. Easy!

     

    Notre cottage aussi est idyllique, bien que moins spectaculaire!...

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    Micheline est fièrement garée devant nout caz....

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

     

    Charles Ingalls prend possession des lieux.

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    Sympa le petit déj!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    La vue depuis les baies vitrées... Wow!

    Le coin regorge de petites balades qui nous emmènent jusqu'à des plages désertes. Normal, ici, pas de Chinois, les seuls êtres vivants à 30km à la ronde sont les propriétaires qui habitent au-dessus, et des moutons, des chiens, des poules et des lamas!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    Les mots manquent pour dire combien c'est sublime, de notre vie on n'a jamais vu pareil paysage, qui combine une lumière extraordinaire avec une côte sauvage, de l'espace, des pâturages bucoliques, la mer en contrebas, quelques palmiers, des joncs, des moutons partout. Ah vraiment, je t'assure, c'est à tomber!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    Pas une trace de pas... Sable vierge... 

    Moi, j'ai quand même des hommes courageux. Il fait bon, mais pas chaud. La mer est belle, mais glacée.

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    Faut zoomer sur la tronche de Romu! hihihihihi

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    Yes! They did it!!

    23- A l'extrême nord de l'île du sud... Magique!

    Alain Delon sous le soleil... lol!

    C'est juste... Parfait. On resterait bien quelques jours de plus!

     

     

     

     


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  • Jeux de la semaine......

     

    Jeux de la semaine......

     

    Jeux de la semaine......

     

    Voilà.....régalez vous :-)


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  • Après les paysages à la « petite maison dans la prairie en bord de mer », on reprend Micheline, direction les Marlborough Sounds (remarque, cher lecteur, la maîtrise dont fait preuve une non-fumeuse pour écrire sans erreur Marlborough Sounds), au Nord Est de l’île du Sud.


    Les paysages s’enchaînent, toujours superbes, on se rend compte au passage que la Nouvelle Zélande est une île très rurale, on croise davantage de moutons et de vaches que de villages et de voitures!

     
    On fait une halte d’une nuit à Picton, et on en profite pour inviter Mel et Greg pour une petite bouffe dans la grande maison que nous avons louée! C’était vachement sympa de se retrouver pour cette soirée, et vu que nous faisons à peu près le même voyage, il est fort possible que l’on se voie encore durant les prochains mois!

    24- The simple life!

    24- The simple life!

    Vous ici? 

    24- The simple life!

    24- The simple life!

    Une petite pensée pour ma Claudinette, j'ai trouvé ta future banque!

    24- The simple life!

    Après Picton, direction les Sounds (les Sounds ce sont des sortes de méandres de mer qui forment des baies, c’est immense, nous n’en verrons qu’une petite partie.)


    On continue allègrement dans le style Tarzan et Jane, vu qu’une fois de plus, nous avons choisi un petit chalet perdu dans la jungle, accessible seulement en bateau, sans téléphone, sans wifi, sans supermarché, mais livré avec 2 kayaks, une vue plongeante sur la baie turquoise, et un ponton de bois.

    24- The simple life!

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    24- The simple life!

    24- The simple life!

    24- The simple life!


    Peter, le maître des lieux, nous accueille, et nous fait visiter notre petit paradis...

     

    24- The simple life!

    24- The simple life!

    24- The simple life!

    Rhaaaaaa... Je sais pas toi, mais nous, on n'en peut plus d'émerveillement!!

    24- The simple life!

    24- The simple life!

    C'est la première fois qu'on se bat pour faire la vaisselle!

    24- The simple life!

    Non non, tu ne rêves pas, depuis le lit on voit la meeeeeer!!!

    24- The simple life!

    Bon bref, tu l'auras compris, on est au septième ciel! Peter a tout construit de ses mains, ce qui laisse Romu admiratif... (N'en déduis pas que Romu n'est pas bricoleur.)

    Tout le monde s'éclate à fond, il y a plein de recoins magiques ici!

    24- The simple life!

    Oui, je sais, la couleur de l'eau c'est :-O

    24- The simple life!

    24- The simple life!

     

    24- The simple life!

     

    24- The simple life!

    24- The simple life!

    DJ ROMU mixe dans le chalet... Un verre de pinard jamais très loin, notre réputation de Français tient la route!

    24- The simple life!

    Les folies capillaires des hommes...!

    24- The simple life!

    Un peu de culture...

    24- The simple life!

    Et un peu de sport!

    C'est aussi là qu'on fête l'anniversaire de notre pupuce! 4 ans ! 

    HAPPY BIRTHDAY HONEY!

    24- The simple life!

    24- The simple life!

     Au passage, jette un oeil sur le gâteau d'anniv, fait avec les moyens du bord quand on vit une vie de Robinsons!

    24- The simple life!

    Les cloches françaises ont un sens de l'orientation inné et ont trouvé notre petit refuge pour y déposer plein d'oeufs en chocolat!

    Ici, c'est tellement bien que l'aventure nous appelle. Nous avons bien envie d'un petit restau en amoureux! Ca tombe bien, y'en a un, à 25 minutes de marche dans la pampa (vu mon imagination fertile, je le sens moyen), ou, au choix, à 15 minutes de kayak!

    Hé hé, on se voit bien, en pleine nuit avec notre kayak... Allez zou! Tenue de soirée de Frede: jean retroussé, pull, kway transparent, gilet de sauvetage, savates, re-pull, rame. Sexy à mooooort....

    24- The simple life!

     

    En partant, on fait bien les malins, il fait bon et il fait jour. On prend les talkies walkies pour garder le contact avec les enfants, et on part à l'aventure... Les vagues nous assaillent, la tempête menace de faire chavirer nos embarcations à chaque instant... Sous l'eau rôde le grand requin blanc, qui n'attend que nous pour croquer kway et gilet de sauvetage...Nos frêles esquifs sont accrochés l'un à l'autre, pour ne pas se perdre, et au moins, mourir ensemble...

     

    24- The simple life!

    24- The simple life!

    On réussit à atteindre le ponton du restaurant... Pas de difficultés pour se garer.

    On mange bien, puis, la nuit noire...

    Il faut repartir.

    Il fait froid.

    24- The simple life!

    Les flammes vacillantes de nos bougies menacent de s'éteindre à chaque rafale, ce qui nous plongerait inexorablement dans les ténèbres épouvantables de la Baie de la Mort... Nous sentons les créatures de la nuit frôler nos embarcations, les dents affreuses et redoutables du grand requin luisent dans la nuit...

    Heureusement, Romu assure comme une bête et nous emmène à bon port, vivants et en un seul morceau!

    Ces 4 jours rocambolesques nous laisseront un souvenir impérissable, la barre est haute pour trouver mieux.....THANK YOU PETER FOR THIS LITTLE PIECE OF HEAVEN!

    24- The simple life!

     

     

     

     


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  • En Nouvelle Zélande, on parle anglais. Enfin, c’est ce qu’on croyait naïvement après avoir eu une fugace sensation de fluidité à notre arrivée en sol Néo Zélandais, comparativement à l’accent terrible des malaysiens…

    Hélas, trois fois hélas, que reste-t-il de nos 6 mois passés en Australie il y a 3 ans? (Mylène de l’école, relis bien ce paragraphe):

    Eh bien cher lecteur, j’ai l’immense regret de t’annoncer que rien, il ne reste rien. Non, on ne garde pas les galions chèrement acquis en anglais quand on ne pratique pas, en tous cas pas quand on a passé la barre fatidique des 40 balais et des poussières, et qu’on est accompagné(e) du pire boulet en english qui puisse exister sur terre (mon cher et tendre) (qui compense ses lacunes par 1000 gestes, ce qui m’énerve le plus c’est qu’au final tout le monde le comprend, pendant que je fais appel à mes souvenirs de 4eme pour essayer de trouver THE tournure parfaite, qui reste obscure pour le gros de la population locale, vu que l’accent NZ n’a strictement rien à voir avec ce qu’on a appris au collège…) ( Is it an armchair??? Yesss, it’s an armchaaaaaair) (ça vous rappelle rien?)

    L’accent NZ, donc, c’est un mélange du terroir Meusien et du bûcheron Vosgien, couplé à une sorte de miaulement irrésistible lorsque c’est une femme qui parle (Romu imite cela parfaitement: Thhhhhank Yaaaaaaaaoooouuuuuuuuuu) (Hellllooooyyyyyyyyy). Bref, les voyelles sont étirées, élastiquées, mâchouillées, déformées, un peu comme en Australie mais vaguement pire quand même…

    Autant te dire, pour nous, c’est le loto: selon le degré de rusticité de l’interlocuteur, on pige tout et son contraire, on répond bien ou totalement à côté (les NZ doivent penser que les français ont décidément un humour très spécial…)!

    Au Mac Do c’est une loterie qui nous conduit à faire des paris hystériques sur ce qu’on va nous servir, même les panneaux sur la route nous jouent des tours: comment différencier repaired seal (goudron en réparation) et repaire de phoques (phoque se dit aussi seal) quand on est sur la scenic road depuis une heure et qu’on cherche où se cachent ces foutues bestioles …

    Bon, heureusement, dans l’histoire, y’en a 3 qui sont des espèces d’éponges à anglais, les garçons sautent sur n’importe quelle occasion pour aller raconter leur vie aux autochtones, tout le monde regarde les Simpsons en VO, et la miss nous sort des trucs en anglais (ou en invente, genre : maman-yyyyyy schwing gayyyy….!) La relève est donc assurée, ce qui nous rassure grandement.

    See Yaaaaaooouuuuuuuu!


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  • Nous quittons le Nord de l’île du Sud pour nous rendre par étapes au Sud de l’île du Sud. Nous en profitons pour faire escale à Hanmer Springs, petit village de montagne, qui a en son sein une attraction majeure: les hot springs!

     

    26- On continue notre descente...

     

    26- On continue notre descente...

    Pour ceux qui ne connaissent pas cette invention bénie des Dieux, si je vous dis Baden Baden, cela vous donnera peut être une idée: Des bassins d’eau tiède, chaude ou très chaude, en plein air, dans un environnement naturel…!

    Pour la première fois de notre périple, nous regrettons (presque) qu’il fasse beau et chaud. En effet, du coup, l’entrée dans les bassins est moins pittoresque que s’il faisait super froid! Mais le soleil, le ciel bleu, la vue sur les montagnes, l’eau cristalline, y’a pas à tortiller, ça vaut le détour quand même! 

     

    26- On continue notre descente...

    On se plonge avec délices dans les différentes sources, on marine, on bulle, on bout, on ressort de là tous mous et tous fripés! Quel bonheur!

     

    Le lendemain, on remet ça, mais comme il fait toujours aussi beau, on décide d’y aller le soir, vu que c’est ouvert jusqu’à 21H.

     

    26- On continue notre descente...

     

    Du coup on profite à fond de l’alternance chaud/froid, on fume de partout quand on sort de l’eau, et pour fêter ça on s’enfile une giga pizza juste en face du complexe!

     

    A part les hot springs, à Hanmer Springs, il y a aussi des grands prés avec des chevaux, et pas n’importe lesquels vu que ce sont ceux que j’adore et qui me font penser à mon défunt loulou, avec du poil aux pattes, du muscle de partout, une attitude super friendly et une magnifique paire de fesses.(tout Romu quoi) 

    Les enfants et moi on leur rend visite régulièrement et Romu se plaint que ça y est, ça recommence, je rentre en puant le canasson!

     

    26- On continue notre descente...

     

    Après ces quelques jours bien reposants, nous reprenons la route: le but est de trouver le spot où une colonie de phoques s'ébroue en liberté. Après avoir vu un cadavre de baleine échoué (qui était en fait un entremêlage de morceaux de bois), des pingouins (qui étaient de simples oiseaux marins), des kiwis (de vulgaires poules néo zélandaises), et un panneau repaire de phoques (qui, si tu nous as lu, signalait en fait que le goudron était défoncé), on finit malgré tout par les trouver! Pour le coup, on a carrément escaladé les rochers pour se retrouver au beau milieu de la colonie, avec tous ces charmants bestiaux (ça pue, un phoque, au passage) qui nous découvraient avec curiosité...

    Mon homme tente une confrontation entre mâles, pfiou c'est pas commode un monsieur phoque!

    26- On continue notre descente...

    26- On continue notre descente...

    Après toutes ces émotions, on fait une petite halte au camping! On retrouve avec une joie inouïe la campkitchen, les toilettes communes, le playground, et, clou du spectacle pour les enfants, le jumping pillow!

    Bon... Dans la foulée on redescend aussi en gamme au niveau du confort, mais on n'est pas si mal que ça dans nos 20m2...

    26- On continue notre descente...

    Le camping, c'était top, mais faut pas abuser quand même, hein, on a un certain standing à respecter vis-à-vis nos lecteurs... Alors tu auras le soulagement de constater que la suite du voyage renoue avec les cases spectaculaires perdues au fin fond du monde néo zélandais...

     

    Bienvenue au lac Pukaki! 

     

    26- On continue notre descente...

    26- On continue notre descente...

    Le lieu est idyllique, une fois de plus, mais on se pèle grave...! Eh oui il faut dire qu'on se rapproche de plus en plus du Pôle Sud... Ah glagla!

    On est tranquilles, c'est le moins qu'on puisse dire, vu qu'une fois de plus, il n'y a personne aux alentours! 

    26- On continue notre descente...

    26- On continue notre descente...

    26- On continue notre descente...

     Depuis notre trou, on se fait une fête d'aller "à la ville", comme les bons petits gars de la campagne que nous sommes devenus au fil du temps Néo Zélandais, même si la ville n'a qu'une centaines d'âmes, un supermarché, une bibliothèque, une école, ... et c'est tout!

    26- On continue notre descente...

     De toutes façons, impossible de s'ennuyer! Quand il fait beau, on se balade, on observe les petits lapins qui gambadent devant la maison, on câline le chat (qui sort d'on ne sait où et qui nous rend visite tous les soirs pour se chauffer au coin du radiateur)...

    Quand il pleut (oui oui, ça arrive, plus on descend et plus le temps est couvert, et comme je le signalais tout à l'heure, le rapprochement avec le Pôle Sud fait également descendre les températures... qui parfois ont l'audace de frôler les 5°!!), on entretient nos petits bourrelets en se faisant des gâteaux, des tourtes au jambon (merci Sol!), des clafoutis, des pancakes.... Menu hivernal en tous les cas!

    26- On continue notre descente...

     

     C'est aussi ici que nous fêtons les 15 ans de notre grand Enzo!!

      HAPPY BIRTHDAY MY BOY!!!

     

    26- On continue notre descente...

     

     Bon, les trous paumés, c'est comme les 20m2, faut pas en abuser... Prochaine étape, direction QUEENSTOWN, la capitale du frisson, de l'adrénaline, des bars, des restaus.... THE REAL LIFE!!

     

    See yaaaaaouuuu!

     


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  • Comme je te le disais précédemment, cher lecteur, nous voici arrivés à Queenstown!

    A Queenstown, ça bouge, y'a des jeunes partout, et tu y trouves une multitude d'activités en tous genres, option adrénaline la plupart du temps, qui rivalisent d'ingéniosité pour te faire sortir ton porte-monnaie! (même la bibliothèque n'offre pas la wifi gratos comme partout ailleurs en NZ!)

    Les 3 ont les yeux qui brillent en s'imaginant sauter dans le vide, plonger dans les profondeurs du lac avec un drôle d'engin en forme de requin qui va à 80km/H, emprunter le speed boat au fond des gorges, se faire un tadem en parachute ou que sais-je encore...

    Mais bon, va falloir choisir, les gars, parce que là, la bourse familiale n'a plus la fière allure bien joufflue de notre départ, les semaines l'ont amaigrie, limite anorexique la pauvre, elle ferait presque pitié... A vot'bon coeur m'sieur dame!

    On se fait un petit conciliabule afin de déterminer ce qui va finir de saigner nos maigres deniers. Je me sacrifie (bien volontiers, je l'avoue) pour garder mini miss pendant que les hommes se feront peur...

    Au vu des innombrables prospectus, pas facile de choisir!!

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

    Ils finissent malgré tout par jeter leur dévolu sur un truc tout simplement horrifique: le CANYON SWING de la mort, un saut de 109 mètres dans le vide, pour finir en balancier au-dessus du canyon... tout un programme que mon coeur de maman ne va pas supporter, c'est sûr...!

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

     

    On fixe la date, et, en attendant, on s'émerveille devant cette extraordinaire petite ville coincée entre lac et montagne, et qui bruisse comme un essaim d'abeilles, alors qu'autour d'elle il n'y a rien (sauf des vaches, des moutons, des chevaux, tu connais le couplet).

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

     

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

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    A Queenstown il y a aussi plein de français expatriés, c'est drôle car du coup on en oublierait presque qu'on est en NZ, et c'est carrément plus simple pour se faire comprendre (chouette on va pouvoir se faire un big mac sans se retrouver avec des nuggets!) Avec mon chéri à l'apéro on se plaît à s'imaginer qu'on va ouvrir un french restaurant dans le coin, car c'est clair, si Queenstown, on aime ou on déteste (rapport à son aspect un peu "Disneyland de l'aventure"), nous, après les lacs paumés et les trous du cul du monde, on kiffe à fond!!

    On emprunte le téléphérique qui nous emmène tout en haut de la montagne, le point de vue est à couper le souffle...

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

     

    Et hop un petit tour de luge à fond les ballons! Cannelle suit la voie de ses grands frères, elle n'a peur de rien!

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

     

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

     

    On se fait aussi une série "beaux gosses à Queenstown"... Ouais les filles, je sais, ça envoie du lourd...(Oui, les grands-parents, vous aurez votre tirage papier!)

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

     

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

     

    A Queenstown, y'a aussi tous les trucs les plus XXX du monde! Les sauts les plus hauts du monde, les speed boats les plus rapides du monde, les activités les plus drôles du monde, la maison hantée la plus atroce du monde, les ride en moutain bikes les plus spectaculaires du monde... et chez Fergburger, les hamburgers les meilleurs au monde!

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

     

    Pour avoir la chance de croquer dans l'un de ces délicieux hamburgers fait maison, il faut être patient: minimum une heure de queue, dans la foule, avec la musique à fond, et l'estomac dans les talons...Tout va bien!

    Heureusement, mon chéri nous aide à attendre en devenant l'attraction numéro 1 (au monde) de la boutique, vu qu'en un quart de seconde le tonitruant serveur français a repéré que nous étions des compatriotes, et que Romu était son homonyme! Mon timide amoureux a donc eu droit à la holà généralisée au moment de servir nos plats, et si tu connais sa discrétion légendaire, je te laisse imaginer le bordel durant quelques minutes!

    D'ailleurs mon Romu se sent comme chez lui, les bars lui plaisent énormément, et je pense que si nous étions restés une semaine, il aurait fait la connaissance de toute la ville (étant donné qu'au bout de 3 jours j'entends déjà des "Hi Romu" à tous les coins de rue...)

    Il y a aussi les meilleurs cookies au monde, t'en manges un et t'as plus faim pendant 2 jours...

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

    Maman, tu imagines, il y a même Vuitton! Eh oui, Queestown, c'est petit, mais rupin!

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

     

    Bon, c'est pas le tout, de bavarder, de bavarder, mais il faut se speeder un peu car c'est aujourd'hui que les mecs s'envoient en l'air pendant que je me ronge les sangs... Intrépide que je suis, je me propose quand même pour les accompagner et faire un reportage photos digne de SPORT EXTREME.

    Romu revêt son habit de lumière avant de sauter, mais je ne peux en dire plus, seul les aficionados comprendront...

    Les garçons décident de commencer par un tandem, et c'est Julien, heureusement, qui leur donne les consignes de sécurité en français...

    Allez des photos et un film valent mieux que tous les commentaires... Accrochez-vous, c'est parti! (Les boys ont sauté 2 fois...)

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    Premier saut en tandem des garçons...

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    Deuxième saut en solo de Roméo...

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    Puis Enzo qui court et s'élance...

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

    Ils ont des corones mes gars!!

    27-CRAAAAZY QUEENSTOWN

    Et pour finir, le film qui tue:

    SEE YAAAAAOOOUUUUUU!


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